mardi 14 mars 2017

Cocky Bastard de Vi KEELAND et Penelope WARD


 Romance
Hugo Roman
360 pages
2017



RESUME :

« Chance et Aubrey vont se rencontrer au fin fond du Nebraska. Ils se dirigent tous deux vers la Californie et sont à un tournant de leur vie. Le destin va faire en sorte qu'ils fassent route ensemble. Chance est frimeur, charmeur, amusant.
Aubrey est sérieuse et sort d'une déception amoureuse. Et même si ce n'est pas son type d'homme, il est plutôt irrésistible. Leur histoire paraît toute tracée mais Chance n'a pas tout dit et la fin du voyage n'est pas forcément ce qu'Aubrey avait prévu. Peut-être qu'ils auront une autre chance... »

MON AVIS :


Énorme coup de cœur pour ce roman. Dès les premières lignes, j’ai senti qu’il me serait très difficile de le lâcher. Sourire béat, soupirs, gloussements…m’ont accompagné tout au long de la lecture.

Après une rupture douloureuse, Aubrey a embarqué toutes ses affaires dans sa voiture direction la Californie. Alors qu’elle fait une pause sur une aire de repos, elle va croiser la route de Chance au détour d’une boutique de souvenirs. Et on ne peut pas dire que le premier contact soit chaleureux. Aubrey se montre des plus froides avec cet homme aussi séduisant qu’arrogant. Mais peu importe, puisqu’elle s’apprête à reprendre la route et ne le recroisera pas. Sauf que, concours de circonstance, destin joueur ou karma malchanceux, il va tomber en panne avec sa moto et elle, elle va avoir besoin de lui pour changer son pneu crevé. En contrepartie de son aide, il s’impose dans sa voiture pour qu’elle le conduise jusqu’en Californie, où il se rend également. Peu enchantée à cette idée, Aubrey accepte pourtant. Elle pressent que le trajet sera long, fastidieux et fatigant. Mais et si elle se trompait ? Et si ce voyage marquait réellement le début d’une nouvelle vie pour elle ?
J’ai commencé ce livre par hasard. Après ma précédente lecture, je ne savais pas vers quoi me diriger. La couverture m’a attiré l’œil alors je l’ai ouvert et à peine une demie-page plus tard, j’étais accro. Accro au style d’écriture. Accro aux personnages et particulièrement à Chance. Accro au scénario. Impossible de m’arrêter avant la fin. Et maintenant que je l’ai fini, j’en veux encore !!
On entre dans l’histoire en un clin d’œil. L’écriture est fluide, captivante, drôle, pleine de sous-entendus. Ce livre m’a fait ressentir tout un tas d’émotions. Je suis passée du rire au désarroi en passant par la tristesse pour revenir au rire. Tout ça en quelques chapitres. Cette lecture est loin d’être monotone et le scénario est accrocheur, mélange entre road trip et romance.
Le livre est construit en deux parties : une première partie narrée par Aubrey. Cette partie dure tout le temps de leur voyage. Puis une seconde partie du point de vue de Chance sur le reste de l’histoire. Cette dualité de point de vue nous plonge au cœur de leurs pensées, de leurs sentiments. Elle nous fait apprécier les personnages encore un peu plus.
Les deux héros sont géniaux. D’un côté, il y a Aubrey. De prime abord, elle est réservée, un peu coincée et froide. Pourtant, on s’attache à elle très rapidement. On comprend vite que l’image qu’elle renvoie n’est qu’une façade. Aubrey est une jeune femme indépendante, forte, intelligente qui se cache derrière une timidité apparente pour se protéger et principalement protéger son cœur. Mais au contact de Chance, elle va progressivement s’épanouir et on va faire connaissance avec une autre facette de sa personnalité. On va la découvrir entreprenante, drôle et sexy.
De l’autre, il y a Chance. En plus d’être un ancien sportif hyper mega sexy avec un accent australien à tomber, il est malicieux, taquin, passionné. Il prend un malin plaisir à mettre Aubrey mal à l’aise en jouant sur les mots. Mais Chance est bien plus que cela. C’est aussi un homme généreux, loyal et droit. Il est tout simplement à croquer. On ne peut que succomber !
Et, parmi les personnages, il ne faut pas oublier Esmeralda/Flocon de Neige/Pixy/Mechoui, la chèvre recueillie par le couple lors de leur périple. Véritable animal de compagnie, elle fait fondre le cœur de nos deux héros mais pas que. Elle est hyper attachante. Elle a un rôle à part entière et sans elle l’histoire perdrait de son charme.

En résumé, vous l’aurez compris, ce livre est un immense coup de cœur. J’en ai eu plusieurs dans mes lectures depuis le début cette année mais je dois dire que celui-ci les surpasse tous. Pour un livre que j’ai ouvert par hasard, ce fut une excellente surprise. Je vous recommande sa lecture à 200%. Vous ne serez pas déçue !!

Très bonne lecture.
Jennifer

vendredi 10 mars 2017

La maison des morts de Sarah Pinborough


Science-fiction
Milady
2016
384 pages


RÉSUMÉ
La vie de Toby bascule suite à un simple test sanguin. Au beau milieu d’une île déserte, une poignée d’enfants mène une existence hors du temps, sous la surveillance impassible d’une équipe d’infirmières. Arrachés à leurs familles, les Déficients vivent dans la crainte du moindre symptôme indiquant qu’il est temps pour eux d’être conduits au sanatorium, là d’où personne ne revient. Loin des siens, replié sur lui-même, Toby attend la mort et lutte contre la peur et le désespoir. Mais l’arrivée d’une nouvelle patiente lui redonne brusquement une raison de vivre et d’espérer...
NOTRE AVIS 
En plus du côté déprimant de l'histoire avec ces enfants condamnés à mourir à plus ou moins brève échéance, Nous n'avons pas aimé le style. Nous avons trouvé que l'histoire était plate, fade sans saveur. Nous avons eu le sentiment de suivre le quotidien d'enfants coincés contre leur gré dans un pensionnat : petit-déjeuner, cours, déjeuner, après-midi détente, collation, coucher… Rien de transcendant dans le scénario. Chaque enfant se sait en sursis et attend la mort avec ennui tout en espérant ne pas être le suivant.
Par ailleurs, trop de questions restent sans réponse. Quelle est cette étrange maladie dont sont atteints ses enfants ? Elle présente des symptômes aussi divers que les saignements, les tremblements, l'ataxie, la modification de l'odeur corporelle… Aucun indice ne nous aiguille sur la maladie. Pourquoi ne touche-t-elle que les mineurs ? Pourquoi devoir isoler les enfants atteints ? Comment se déclare-t-elle ? le lecteur reste dans le flou complet et cela m'a dérangé.
Quelques passages relèvent un peu le scénario mais ils sont trop peu nombreux pour vraiment accrocher le lecteur. L'arrivée de nouveaux pensionnaires va redynamiser la vie de groupe. de nouveaux liens vont se créer entre les dortoirs, de nouvelles rivalités vont naitre, des enfants vont enfin réussir à se faire accepter alors que d'autres seront rejetés. Heureusement, l'histoire d'amour qui va réunir Toby et Clara va apporter un peu de légèreté et de peps au scénario.
Niveau personnages, nous avons beaucoup aimé le petit Will. Sa naïveté, sa candeur font de lui un petit garçon attachant. Malgré la situation, il n'a pas perdu son âme d'enfant. Toby, au départ très renfermé, a réussi à s'ouvrir grâce à Clara et à montrer une facette plus attendrissante de lui. Nous avons trouvé son dernier geste très beau. Il offre ainsi une fin presque idéale à ce livre. le personnage de Clara est celui qui apporte la lumière dans cette atmosphère sombre. Dès son arrivée, les comportements de tous les enfants vont changer. Elle est spontanée et aventurière et indirectement, elle va permettre aux autres enfants de se sortir de cette guerre des clans dont ils sont prisonniers depuis leur arrivée.
Au-delà de ça, l'écriture est assez fluide et l'histoire se lit très vite. Cependant l'une d'entre nous n'a pas réussi à finir ce livre car trop répétitif.
L'atmosphère autour de ce livre est lourde, sombre et pesante Une lecture décevante dans l'ensemble, pourquoi autant de publicités envers cette auteur, nous ne comprenons pas. La couverture magnifique ne rattrape pas le contenu.